Un Parisien sur deux prêt à quitter la capitale dans le marketing, la communication et le digital

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L'herbe est-elle vraiment plus verte ailleurs ? Pour de nombreux habitants d'Ile-de-France, la réponse est oui. Selon un sondage OpinionWay pour Homebox parue ce 10 mai (1), 55% des 28-45 ans songent à déménager en province... Et près de 70% d'entre eux envisageraient de le faire d'ici cinq ans.

Coût de la vie, stress, pollution, les raisons du blues parisien sont nombreuses, même si des disparités existent à l'échelle régionale. Sans surprise, les problèmes de circulation sont principalement pointés du doigt par la moitié des habitants de la Grande Couronne quand un tiers des habitants intra-muros déplorent l'étroitesse des logements. Le sondage fait écho aux précédentes études publiées sur ce thème, et confirme une autre tendance : les trentenaires sont plus enclins au déménagement que les quarantenaires (61% contre 47%).

Cap à l'ouest

La plupart des interviewés recherchent en province une meilleure qualité de vie (54%), bien plus que de nouvelles perspectives d'emploi (4% seulement souhaitent se "réinventer professionnellement"). Une qualité de vie que beaucoup pensent retrouver à Bordeaux, plébiscitée par 43% des Franciliens. Suivent Montpellier (26%), Nantes (25%), Lyon (24%) et Toulouse (23%).

CLASSEMENT >> 

Pourtant, l'installation n'est pas toujours aisée pour les nouveaux arrivants, dans une ville où la croissance démographique est particulièrement forte (+1,5% par an en moyenne dans l'agglomération bordelaise). L'accès au marché de l'emploi peut aussi être difficile notamment pour les couples. "Le problème est de trouver du travail pour les deux conjoints, souligne Edouard Bentejac, président de la chambre des notaires de Gironde. A Bordeaux par exemple, beaucoup de cadres du marketing et de la communication peinent à trouver leurs places sur des marchés congestionnés."

Si l'emploi ne constitue pas une motivation à la mobilité (4% des personnes prêts à partir en province seulement disent souhaiter se "réinventer professionnellement"), il reste tout de même l'un des principaux freins au départ.

(1) Sondage réalisé auprès de 1027 personnes âgées de 28 à 45 ans selon la méthode des quotas via un questionnaire internet réalisé du 2 au 4 mai 2018.

Source : https://www.lexpress.fr/emploi/un-parisien-sur-deux-pret-a-quitter-la-capitale_2007456.html

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mardi 19 mars 2024