7 choses que les recruteurs ne veulent pas savoir sur vous ...

7 choses que les recruteurs ne veulent pas savoir sur vous ...

Être transparent et en dire le maximum sur vous au recruteur ? La démarche part d’un bon sentiment mais attention, sur un CV ou en entretien d’embauche, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Surtout celles-ci...

1 - Votre situation maritale
Célibataire, marié, divorcé, pacsé avec une personne du sexe opposé ou pas, voilà des précisions qui relèvent de votre sphère privée. Donc qu’elles y demeurent. « Pour un poste de commercial, je me souviens d’un candidat qui m’expliquait être divorcé et donc avoir la garde de ses enfants depuis 3 mois. Il avait l’air abattu par la situation et moi très embarrassé », se souvient Makram Torkhani, ancien consultant en recrutement et aujourd’hui dirigeant du moteur de recherche Yatedo.
 
2 - La vie de vos enfants
Félix, Madeleine et Constance sont certes vos petits anges adorés, mais pas encore en âge de travailler. Donc halte à la prose sur le talent de vos petits génies. Limite, le recruteur ne doit même pas avoir connaissance de leur existence tant que cela n’a pas d’incidence sur votre organisation dans le futur poste. Ne perdez pas de vue que vous êtes encore au stade du recrutement. Donc les brillants résultats de Madeleine en prépa, les exploits de Félix au rugby sont à garder pour vous.

3 - Votre état de santé
Là encore, diffuser ce type d’info au recruteur peut au mieux susciter de l’empathie, au pire annihiler toutes vos chances d’être sélectionné. « "J’ai fait un AVC puis un burn-out et laissez-moi vous raconter comment tout c’est passé", voilà le genre de phrase récemment prononcée par un candidat », raconte Corinne Cabanes, dirigeante du cabinet de recrutement Corinne Cabanes & Associés. « Pour justifier un trou dans son CV, une jeune femme m’expliquait qu’elle avait du mal à avoir un enfant et donc qu’elle avait du se rendre à plusieurs reprises à l’étranger pour y remédier. Même s’il y a toujours une certaine porosité entre la vie professionnelle et personnelle, je n’ai pas besoin de connaître ces détails. On ne sait pas comment réagir. Être trop empathique créé de la confiance chez le candidat mais jusqu’où faut-il aller ? Dans ce cas précis, j’ai abrégé le sujet en la recadrant sur son parcours », illustre Farida El Aridi, DRH de Coyote System.
 
4 - Trop d’infos sur votre passion
Que vous soyez passionné de golf, de littérature médiévale, de vins ou que vous ayez gagné l’élection de la miss locale, n’en faites pas tout un plat en détaillant pendant un quart d’heure votre handicap sur le green, en récitant des extraits de la Chanson de Roland, etc. « Vos propos sur votre engagement dans une activité extra-professionnelle doivent, en quelques mots, vous permettre de dégager les aspects positifs de votre savoir être et de vos savoir-faire », insiste le dirigeant de Yatedo.

5 - Votre vrai défaut
« Je dois vous dire, je suis un peu têtu ». Voilà le genre d’info dont les recruteurs se passeraient bien. En entretien, ne soyez pas trop honnête non plus. L’objectif est de vous vendre, pas de vous dévoiler totalement. Donc sans tomber dans le cliché du "je suis perfectionniste", trouvez vous un défaut qui ne mange pas de pain.
 
6 - Votre capacité à médire
Quelle que soit la raison pour laquelle vous avez quitté votre précédent poste, ne le racontez pas en mettant trop d’affect. « Par exemple, ne dites pas que vous n’avez pas pu progresser dans votre précédent poste car votre N+1 avait ses chouchous et que vous n’étiez pas l’un d’entre eux », illustre Makram Torkhani. « Médire sur son ancien chef, ses anciens collègues, pire son ancienne entreprise dénote une certaine fragilité chez le candidat. Alors que quand on recrute, on recherche des gens solides avec des convictions. Cela nous met également la puce à l’oreille sur son incapacité à garder des informations qui peuvent être confidentielles », souligne la DRH de Coyote.
 
7 - Vos idées politiques ou religieuses
L’entreprise est un espace laïc et apolitique donc le recruteur n’a pas à connaître votre vote à la dernière élection. Au mieux il partage vos opinions, mais n’a pas envie qu’un jour il vous prenne l’envie de faire du prosélytisme dans son entreprise. Au pire, il pense exactement le contraire. Et cela risque de peser en votre défaveur. Voire de vous mettre hors jeu.

Sylvie Laidet
01/03/2016

Cadremploi

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vendredi 19 avril 2024